Médecine et Astrologie au Moyen âge

Au XIVème siècle, les sciences médicales se retrouvent face à de nombreux préjugés : des grands médecins mêlent médecine et superstitions. 

 de solides fondements manquaient à la médecine et l’anatomie n’était pas suffisamment étudiée.

Au XIVème siècle, l’astrologie tient une place importante en médecine et son rôle est encore important durant la période moderne. 

Dans l’astrologie, on observe les positions et déplacements des corps astraux, en particulier le Soleil, la Lune et les Planètes pour interpréter les événements terrestres.

Le célèbre médecin Guy de Chauliac explique la Grande Peste Noire de 1348 par la position des astres.

Les astrologues anciens ont créé le zodiaque, divisée en douze parties égales, les signes. Ainsi, l’homme est divisé en douze parties, dont chacune est gouvernée par le signe du zodiaque correspondant. Cette observation des signes du corps servait pour le traitement des maladies, pour les saignées et les purgations.

 

Le Bélier pour la tête.

Le Taureau pour le cou.

Les Gémeaux pour les épaules, les bras et les mains.

Le Cancer pour la poitrine.

Le Lion pour l’estomac.

La Vierge pour le ventre.

La Balance pour le petit ventre et les fesses.

Le Scorpion pour les parties honteuses et le fondement.

Le Sagittaire pour les cuisses.

Le Capricorne pour les genoux.

Le Verseau pour les Jambes.

Le Poissons pour les pieds.

 

De plus, chaque signe se retrouve dans la nature d’un élément : cela permet que l’observation des humeurs se fasse d’une manière plus précise. On trouve donc :

 

Pour le Feu : Bélier, Lion, Sagittaire.

Pour L’Air : Gémeaux, Balance, Verseau.

Pour l’Eau : Cancer, Scorpion, Poisson.

Pour la Terre : Taureau, Vierge, Capricorne.

 

On imagine ainsi l’importance que pouvait avoir un médecin astrologue au Moyen Age et l’enseignement universitaire la favorisa grandement. Puis fût interdite. 

 

 L’enseignement se faisait dans un premier temps en faculté des arts, puis pour un niveau supérieur en faculté de médecine. On trouvait cet enseignement dans les grandes Universités comme Paris, et le XIVème siècle fut le siècle d’or de cet enseignement en Europe occidentale.